FUSKA ONEIRON (Bulle de rêve)

Fuska Oneiron est l’endroit le plus mystérieux et inexplicable. Il est entre la réalité et la fiction. Si l’on tombe dedans, il est presque quasi impossible de s’en échapper. C’est un endroit hypnotisant qui une fois sa découverte faite, obnubile chacune de nos pensées.

Il est propre à chacun. Pour y aller, il faut, marcher longtemps jusqu’à ce que nos pieds se déchire de fatigue, que nos yeux pleurs et notre souffle se coupe.

Alors se dresse face à nous une montagne dont la hauteur n’est pas mesurable. L’intérieur regorge d’un monde empli de créatures, toutes uniques, toutes particulières.  C’est un monde caché qui s’ouvre à nous qui ne sommes face à lui, rien. Inexistant. Nous nous contentons de percevoir ce monde sans pouvoir y participer et l’atteindre.

Gregor et Lulla :

Lulla est une vielle créature à la lèvre inférieure en avant et au nez retroussé, marqué par deux trous ronds noirs. Trois cornes d’où sortent des papillons-lucioles ; il y en a deux sur la tête et une au-dessus de son nez. Des plis qui couvre son visage et font tomber son regard et cache son sourire. Elle ne possède pas d’oreille, et, triste de cela, elle développa rapidement par on ne sait quel miracle, un don pour la chanson. Sa voix est grave et suave et dotée d’une immense douceur qui partage dans ses vibrations une puissance telle qu’elle s’entendrait presque.

Tous les soirs, Lulla se pose sur une pierre avec de la mousse d’arbre afin d’être confortablement installée, puis elle chante des berceuses afin d’aider les personnes à s’endormir ; qui que ce soit, tout le monde fond sous le charme envoutant de sa voix.

Et chaque nuit, derrière un arbre, caché, Gregor l’observe d’un tendre œil. Et pour cause, il n’en possède qu’un. Chaque soir, à moins d’un mètre d’elle il saigne… Une allergie a la musique. Pourtant, il l’aime, tellement, qu’il a préféré se planter des clous dans ses longues oreilles afin de se percer les tympans pour pouvoir s’approcher de Lulla.

Mais leur amour ne peut être qu’impossible puisque cette dernière aime déjà de façon inconditionnelle une autre créature, une femme.

Lorsque Gregor a eu connaissance de cette information, ne pouvant s’arrêter de l’aimer, il voulait le faire bien, et pour éviter que Lulla ne se sente coupable de quoi que ce soit ou ne le perçoive abattu, il cousu son sourire, l’agrandissant au passage.

Mais si la nuit, on regarde bien, on peut apercevoir, derrière ce chant qui s’élève, cette ombre, une lune qui pleure, c’est son œil.

Vullèma, suite d’un amour impossible :

C’est Vullema que Lulla aime. Cette créature au visage fin, chauve, aux grands yeux et a la bouche toujours à expression neutre. Ses sentiments sont invisibles puisqu’ils sont inexistants. D’où son histoire impossible avec la/notre chanteuse frustrée… Elle n’a pas de cœur, littéralement parlant, c’est son frère Corail qui l’a pour les deux. Des jumeaux qui sont né de la même goutte d’eau salée. Ils incarnent à eux deux la « complétude ». Vullema n’a pas le cœur mais le regard que son frère n’a pas.

Dans ce monde méandreux, ils sont les guides.

Ne pas avoir de cœur est problématique pour l’amour, mais ne pas avoir d’yeux est problématique pour l’exprimer.

Et oui, corail a perdu son meilleur ami Abrel, il ne lui reste plus rien de lui, même pas ses yeux pour pleurer…

Mais les vers de larmes sont nés pour lui. Etant le seul à pleurer la mort d’un mort, puisqu’il n’y a qu’un mort, des vers, comme un dernier présent de son ami, sont sortis de l’écorce du cadavre. Il suffit d’en prendre un par le nez, et il nous fait instantanément couler des larmes. Ils permettent une extériorisation quand celle-ci est impossible.

On pourrait croire que ce monde est l’amour impossible incarné, or c’est faux.
Pour preuve, voici Sana et Toxcla :

Sana est le bas d’un tronc d’arbre et le buste d’un humain dont le cou est devenu une cheminé v apeure. Ses yeux se situent au-dessus des aisselles et sous les clavicules. Elle fabrique de la chaleur par vapeur, comme un sauna. Pour cela, elle se nourrit de champignons et de plantes vertes, mais surtout de l’amour de Toxcla, sa luciole. Cette dernière est comme une lumière qui s’allume seulement la nuit. Mais, comme une guêpe, elle possède un dard très puissant. Elle vit près des marécages avec Sana, et a besoin de beaucoup d’humidité.

Ces deux-là s’envoient constamment des Vala… Ce sont des mini vaguelettes volantes qui donnent des tsunamis d’amour et d’attention en récitant des poèmes. Pour avoir cette Energie, elles doivent se nourrir de galet blanc, qu’elle recrache en coquillages de nacre qui servent de bijoux.

Ensemble ils adoptèrent Grigri et Momo, deux amis d’enfance.
Ils sont comme des dés, l’un apporte la chance, l’autre la tristesse.
Ils adorent embêter toutes les créatures mais surtout Hector, le reclus.

Hector :

Il est un des seuls et premier humain. Permet de relier l’aspect réel et fictif de ce monde. Il est en continuelle métamorphose. Personne ne sait où il est sauf les deux garnements. Sa seule compagnie c’est Nestor l’escargot, malheureusement pour lui, il ne parle pas l’escargot, encore moins celui à poils.

Bien d’autres créatures existent, plus dans leur monde et plus minuscules.

Par exemple, les Cailloux et les buissons. Deux clans en guerre.

Les Cailloux sont un gang qui détestent les insectes et les tuent avec des petites pierres et venèrent les souris. Ils se déplacent toujours par quatre, par conséquent évitez de tomber sur leur chemin est conseillé si nous sommes seul. Quoique, un coup de pied et ils sont bien loin.

A l’opposé, les Buissons, qui adorent les insectes et ont une haine pour les souris. D’où le conflit.

Autre personnage : Le vieux crabe qui est juste là et blagueur.

Mais sur tout ce petit monde, un dernier petit être y vit. Il est au sommet de celui-ci. Au plus haut point de l’intérieure de la montagne dans le noir. Il observe : c’est Magril.

Il est le gardien des pouvoirs. Il vit plus précisément dans une roche précieuse qui lui donne de l’Energie pour l’efficacité de ces six sens, qui lui permettent de tout connaitre et de créer, encore et encore. Sa taille le rend quasi invisible car il est un secret a lui-même. Sa bouche est cousue pour aucune possible révélation de toutes ses innombrables connaissances.

(…)